« J’ai un rêve, le rêve que j’ai, tout l’monde le fait… »
C’est Voulzy qui chante, vous entendez la musique derrière ?
Dans la poésie il faut des rimes, non ?
J’suis pas douée pour les rimes
J’écris comme ça, au fil de l’eau, au fil de la vie
La vie m’a joué un joli tour aujourd’hui
Une jolie rencontre
Une rencontre d’exception comme je les appelle
Ces rencontres qui font écho, ces rencontres qui vous collent à la peau toute la journée
Ces rencontres auxquelles on ne s’attend jamais même si on pense les avoir déjà vécues
Elles sont toutes différentes
Celle d’aujourd’hui était pleine d’amour et de soleil
Des personnes qui s’investissent pour d’autres
Rien de bien original pourriez-vous penser et pourtant
Et pourtant elles, elles le font
Alors que nous sommes parfois rangés et classés dans nos vies étriquées
Alors que nous pensons que chaque embûche est une montagne indomptable
Alors que nous ne prenons aucun risque, par égoïsme, par peur du changement, par PEUR…
La peur nous mène à la mort, petit à petit
A la mort, à la mort du rêve justement…
Ce soir je rêve que chacun de nous, là, sur cette terre
Chacun de nous se pose et se demande de quelle manière il pourrait apporter un petit bout de lui-même à l’Autre
L’Autre sans lequel nous ne pourrions subsister et à côté duquel nous passons avec tellement d’indifférence parfois
Quelle que soit la manière, quel que soit le moyen
Ne serait-ce que du temps
Le temps d’un café avec celui ou celle qui est si seul(e)
Le temps d’un rire, le temps d’un sandwich sur un banc
Le temps d’une épaule quand le fardeau est trop lourd
Le temps d’un panier de courses que l’on offre à celui qui n’a rien
Le temps d’un sms pour dire qu’on est là
Le temps d’un coup de fil pour prendre des nouvelles
Le temps d’un ciné pour continuer à rêver
Ce soir je rêve que chacun et chacune apprivoisent leur colère envers l’Autre, quel qu’il soit
Qu’ils ne la laissent pas tout balayer sur son passage, tout ravager
Mon amie de plus de 25 ans dit ceci : « La colère, dans la terre »
Qu’ils l’apprivoisent et se demandent si ce qui les met en colère est important
La colère ne résout rien et brise…
Je rêve que chacun et chacune la laissent s’apaiser pour laisser place à l’Essentiel
Ce soir je rêve que chacun et chacune se posent et fassent le bilan
Le bilan de ce qu’ils n’ont pas, parce que ne nous leurrons pas c’est ce que chacun et chacune font en premier lieu
Mais aussi le bilan de ce qu’ils ont
Avec une pincée de pensée positive chaque jour
Pour ne jamais oublier qu’il y a mieux, le monde en convient tellement facilement
Mais qu’il y a tellement moins bien aussi
Alors regardez-bien, listez, listez objectivement et sincèrement
Ce soir je rêve que chacun et chacune sache extraire les facettes positives de chaque moment, quel qu’il soit
Et qu’ils n’oublient jamais qu’ils ne sont pas seuls…
Cher lecteurs,
Je suis Française, je viens de m’installer en Inde, à New Delhi et je suis ravie de partager un bout de mes aventures en espérant qu’elles attireront de nombreux commentaires !!!
Le thème aujourd’hui est : le réseau relationnel Indien.
En France, nos parents nous apprennent à toujours lire ce que nous signons, à en faire une copie et poser toutes questions sur les points qui ne sont pas clairs. Donc ouvrir un compte bancaire, c’est 1h de RDV à la banque, 3 synapses à créer et on passe à autre chose - En Inde ?
En Inde, et bien, c’est 3mn à la banque, tu signes en face des 6 croix où il y a un post-it et on part déjeuner avec le banquier pendant 3h….. ?!
Ici le paramètre ‘temps’ est tout simplement différent. Le relationnel humain a une place beaucoup plus importante que chez nous où l’on peut vite devenir un numéro parmi d’autres. En revanche c’est comme partout, tout ce paye (ca c’est bien universel) et la monnaie d’échange ici, c’est le temps !
Il faut du temps pour rencontrer le réseau Indien déjà mis en place et il faut aussi beaucoup de temps pour l’entretenir et pour construire son propre réseau.
D’un aspect plus général, vous prenez un indien et vous le sortez de son contexte/ réseau et ben il est perdu notre Indien! Mais bon ‘Yin and Yang’ oblige, si vous prenez un français hors de son réseau, il se débrouille certes mais il peut aussi facilement se retrouver très seul. Donc pas de meilleure solution, il faut juste vivre en prenant un peu de ces 2 modes de vie.
Le réseau Indien est tri dimensionnel.
En France nous avons notre cercle familial, nos différents groupes d’amis qui ne se rencontrent que lors des grands événements et ne se mélangent généralement pas et nos relations d’affaires qui ne passent pas la barrière du bureau, des RDV et des salons – schéma relationnel plutôt plat à 2 dimensions, on peut tout dessiner sur une feuille de papier.
Alors, ici, la mère de la fille que les sœurs de votre homme viennent de vous présenter, c’est la meilleure amie de la cousine de la mère de votre homme, dont le père travaille avec l’oncle au sein de l’entreprise du père- celui la même que vous avez déjà rencontré lors du dîner il y a 3 semaines chez le cousin dont la femme travaille chez HSBC (votre banquière !!!).
Et la franchement, je suis sympa avec vous dans mes explications parce que je n’ai pas rajouté les titres qui sont donnés à tous ces gens- titre en fonction de leur place dans l’arbre généalogique de la famille. La sœur du père est appelée BUA, donc si elle s’appelle Ritu, vous l’appellerez Ritu Bua – les sœurs et amies proches de la mère sont des MASI (j’en ai 14…), le frère du père c’est un CHACHA et sa femme c’est une CHAHI, le frère de la mère est un MAMA et sa femme une MAMI etc etc …
Et ca c’est sans parler des nouveaux prénoms que vous n’avez jamais entendu dans votre vie : Ayesha, Vir, Vickhram, Ramona, Kiera, Radikha etc.. C’est un casse tête Chinois……….. heuuuu – casse tête Indien !
Donc du coup, ben je prends des notes discrètement sur mon téléphone et les sœurs de mon homme me donnent des moyens mémos techniques du style « hey man » pour se rappeler du gars qui s’appelle Aman parmi les 15 nouvelles personnes de la soirée- je kiiiiiiiiiiiiiiiiiif(eux) !
Alors tout ceci c’est bien sur topissime, il vaut bien le dire quand même, car quand vous avez besoin d’un truc et bien vous vous dites juste « qui je connais qui pourrait connaitre quelqu’un ? », la vous passez 2, 3 coups de fils et voila !!! Le quelqu’un en question va s’en occuper. Elle est pas belle la vie ???
Sauf que plus tard, si le quelqu’un en question fait une fête en même temps qu’un autre quelqu’un appartenant à votre réseau, ben il n’y a pas le choix, vous vous frapperez 2 soirées même si celles si sont a l’opposé l’une de l’autre et même si vous vous levez le lendemain matin a 5h du mat pour aller prendre un avion pour un déplacement !
Vous avez déjà essayé de dire ‘non’ à un Indien lorsqu’il vous invite à un événement social représentant TOUT son réseau?! Houhouuuuuuuuuuu ! Bonne chance et à bientôt pour de nouvelles aventures !!!
LaUneDuMatEnInde
New Dehli - 28 février 2011
A suivre, et pour vous donner de l'entrain, ce petit retour aux sources:
Mon Rêve familier
Je fais souvent ce rêve étrange et pénétrant
D'une femme inconnue, et que j'aime, et qui m'aime,
Et qui n'est, chaque fois, ni tout à fait la même
Ni tout à fait une autre, et m'aime et me comprend.
Car elle me comprend, et mon cœur transparent
Pour elle seule, hélas! cesse d'être un problème
Pour elle seule, et les moiteurs de mon front blême,
Elle seule les sait rafraîchir, en pleurant.
Est-elle brune, blonde ou rousse? Je l'ignore.
Son nom? Je me souviens qu'il est doux et sonore,
Comme ceux des aimés que la vie exila.
Son regard est pareil au regard des statues,
Et, pour sa voix, lointaine, et calme, et grave, elle a
L'inflexion des voix chères qui se sont tues.
A l'aube
Il y a une course dans la descente qui se prépare
Il y a un mur de mousse et une main qui le perçe et deux sourirs se rejoignent.
Il y a une main, je la tiens, je lève la tête et de peur j'en cherche une autre semblable mais à qui je serre autrement.
Il y a des bras et des bras et d'autres encore
Il y a des bancs et sans le vouloir je leurs fonce dedans.
Il y a la nuit a qui je me prépare avec des histoires
Il y a enfin, des rires, des pleures et pour finir un sourire.
EHAECCBECDH?
huit heures et demie déjà en retard
enfants habillées nourris et coiffés
bientôt sonne neuf heures moins quart
hélas, petite chaussure d'été rose reste introuvée
affectueusement
pour un père qui se reconnaitra
joséphine
Siestes forcées, récré agitée, dent cassée, bon point raté, notes truquées, signature imitée,récitation, oreille tirée et punitions, main d'ouvriers tympan percé, champignons chassés, marrons ramassés, fruits dérobés,très vite détaler, trempé-guené, vélo crevé, périple à pieds, marée évitée, parents inquiets, odeur du marché...gravé à jamais
Gnarc gnarc
On m'a dit que les voitures ça brûlait les feux,
Pourtant, je les ai jamais vu flamber!
Les adultes disent que 100g plumes c'est plus lourd que 100g plomb,
Et en plus ils rigolent parce que ça me parait pas logique.
Madame la gare elle me fait flipper,
Et ma sœur qui va l'appeler!
De toute façon, même si tout le monde se casse du restaurant chinois sans moi,
Je m'en fiche, moi j'ai ma glace devant moi.
J'ai 6 ans, je suis la petite dernière, on me chouchoutte et j'ai des tâches de rouillure sur le front.
MadameLagareTum'auraspas
