LA UNE DU MAT

LE JOURNAL DE CE QUI S'ÉCRIT DANS LE MONDE A LA PREMIÈRE HEURE - HEBDOMADAIRE

lundi 29 mars 2010

Thème du concours de poésie de la semaine

Ils sont là quand tombent les derniers flocons
Ils sont là quand sonne le jour du Printemps
Je ne parle pas des flics;
Je vous parle des citrons!

ça vaut bien un poème!

Le thème de la semaine: POèME AUX CITRONS

A vos cahiers, jusque samedi 3 avril 2010 midi.

LE SAVIEZ VOUS?

Le saviez-vous?
Dans la nature, il n'existe pas de rose bleue.

dimanche 21 mars 2010

Elections... à la con

Nous sommes en région PACA, nous n'avons pas l'intention de disserter sur les résultats de ces élections régionales mais il nous semble opportun de relever quelques points, histoire d'élever le débat d'un cran:
- le score local du FN ne relève pas seulement du racisme important dans la région, de la parano ambiante, ni seulement d'une forme de vote qui serait contestataire (je demande d'ailleurs à ces citoyens là comment ils justifieraient leur acte auprès de jeunes par exemple!!).
Pour nous, ce score traduit une forme sociale de NÉGLIGENCE!
Ressaisissons nous!
- je rappelle que le vote blanc n'est toujours pas pris en compte dans le décompte des votes exprimés. Cela signifie que celui qui vote blanc, qui s'acquitte de son devoir de citoyen, qui, désemparé face aux options politiques qu'on lui propose, choisit de faire part de son désarroi... n'est pas pris en compte. Nul journaliste ne le mentionne plus non plus.
Et plus grave encore, il revient arithmétiquement à donner sa voix au vainqueur puisque n'étant pas comptabilisé comme un "suffrage exprimé", il abaisse la majorité.
Calculons: 10 personnes vont voter. 2 votent blanc. Les suffrages exprimés sont de 8. La majorité des suffrages exprimés est donc de 4. (Et non de 5 pour 10 citoyens qui votent)
Conclusion: il n'y a pas de véritable alternative à l'abstention dans notre pays. SAUF que l'abstention est un refus de voter et que le vote blanc, normalement, est une contestation du vote proposé...
La nuance est subtile mais peut-être aurions nous besoin, précisément, d'un peu plus de subtilité...
- Enfin, j'engage ma propre responsabilité de citoyen à poser cette question de fond:
A quoi servent les Régions?
Pourquoi ne les supprimerions-nous pas enfin?

Thème poétique de la semaine

Cette semaine, changeons d'univers!

Dans notre monde plein de "faces de bouc", on se demande si la sphère privée existe encore, je veux dire, si elle recèle encore sa part de secret.
Aussi je vous propose ce thème jusque ce samedi 27 mars, midi:

TOP SECRET

Faîtes vous plaisir...

vendredi 19 mars 2010

A la faveur du Guatemala

Un mot à propos d'un article fort, paru dans ce Courrier International du 11 au 17 mars, sur le sujet du Guatemala. Signé Carolina Escobar Sarti dans Prensa Libre, dans son pays.

"Pour que la honte change de camp
("Du génicide au féminicide" dans la langue originale)

Plusieurs associations de militantes ont décidé de créer un “tribunal de conscience”. Son objectif est de briser le silence qui entoure les violences faites aux femmes dans un pays où le viol est banalisé depuis la guerre civile."

La journaliste nous raconte un pays ou le viol et les violences faîtes aux femmes ont été utilisés comme armes officielles de guerre, dans un pays où précisément l'état de guerre n'a jamais cessé jusque 1996. Un pays dont la civilisation est, paradoxalement?, une de plus anciennes de la planète (civilisation maya)...

"Entre 2001 et 2006, les crimes contre les femmes ont augmenté de 117%"


Nous avons été particulièrement touchés par cet article, et sensibles à cette question d'un pays tout entier qui semble avoir perdu sa conscience et qui cherche aujourd'hui à la retrouver.
Nous voulons saluer leur courage et leur dire:
"Bonne chance Guatemala!"

LE SAVIEZ VOUS?

Le saviez-vous?
Que le verre est 100% recyclable.
Avec 1 bouteille en verre on fabrique exactement une bouteille en verre.

NDlr: Préférons le verre!

mercredi 17 mars 2010

A méditer

"L'anglais d'aujourd'hui, et en particulier celui qu'on parle "aux States", est vraiment devenu la langue de l'empire, on ne peut pas le nier: c'est la langue dominante, au sens fort. Cela provoque une course à la flagornerie lexicale, comme on peut l'observer chez une flopée de journalistes qui, avec une sorte de gourmandise, introduisent dans tous les articles au moins cinquante-cinq mots d'argot américain: look, scoop, mood, network, match, meeting, workshop, etc., et souvent à contresens. Cette débilité prouve précisément que nous sommes aux confins de l'empire.

Dans cet empire, sans vouloir faire du catastrophisme, on s'achemine inconsciemment vers une situation de guerre des étoiles. sous prétexte d'équilibre des forces, on bourre les arsenaux de missiles de plus en plus sophistiqués et meurtriers. l'atmosphère et la stratosphère autour de la Terre sont encombrées de sondes, satellites, stations de contrôle. De temps à autre un missile échappe au contrôle, abat un avion de ligne et tombe sur des centres urbains. C'est l'écot qu'il faut payer au progrès scientifique. On entend tous les jours, ou presque, parler du risque de faire sauter la planète. mais les responsables politiques nous assurent qu'ils maîtrisent la situation et que nous pouvons être tranquilles: les généraux et les savants sont des gens doués de raison. Eh bien! c'est précisément dans la raison de ces gens-là... qui ressemble terriblement à de la débilité... que je n'arrive pas à avoir confiance."

Dario Fo dans "Le gai savoir de l'acteur" 1990

dimanche 14 mars 2010

"Régionales" en pente

Drôle d'ambiance que ces discours politiques vides et cette atmosphère creuse qui nous prend par devant...
Car après tout, si nous voyons aujourd'hui triompher partout l'Ego, c'est aussi parce que nous nous sommes un jour désistés! Oui. Désister de nos fonctions, désister de cette nécessité de rêver une forme de société.
Cette salade: le monde va mal, vous ne savez pas penser, laissez nous faire. Et cette bande de grenouilles gluantes qui couvent chacune leurs propres intérêts! Pourquoi l'avalons nous?
Nos hommes politiques projettent à notre tête leurs ambitions personnelles. Notre société n'est plus qu'une projection d'ambitions personnelles. Les leurs, et les nôtres.
Et nous en redemandons... On nous dit que tout va mal, on nous couvre de raisonnements, on nous fait croire qu'on est des chèvres et que toi fermier, tu ne peux pas comprendre les principes de la spéculation!.. Ou que nos cerveaux sont trop petits pour se mettre à la portée de ce que veulent vivre des hommes de Chine...On choisit de croire qu'ils sont dangereux...
Et nous sommes coupables! Nous sommes coupables de laisser faire et d'opiner en avouant:
"Vous avez raison, nous ne pouvons pas tout comprendre, nous vous laissons seuls maîtres, car vous seuls êtes, ô nobles seigneurs, seuls capables de décider"...
Mais c'est faux!
Pourquoi n'aurions nous pas notre mot à dire sur l'Education? Pourquoi moi, boulanger, ne serais-je pas capable de comprendre les chiffres du chômage de mon pays? Pourquoi n'aurais je rien à imaginer en matière de santé?
En vrai... nous avons déserté... nous avons déserté la nécessité d'imaginer chacun et pour tous, une forme de société. En rêve, en espoir, en projet, en pente politique, en version originale. Mais l'histoire d'une chose à vivre ensemble. Moi, Nous, vous... Non?

Quand l'homme ne sait pas quoi faire, il peut rester silencieux
mais il est une chose qu'à tout âge il déteste:
qu'on le prenne pour un con!

Et au fait, le thème de la poésie

Des fois que vous auriez la flemme...

Grosse fatigue

A vos marques...
Une semaine!

Bon lundi!

Nous voici de retour, nous n'étions pas encore faits!
encore frits!! Et vous?
Ahaha... Après tout nous n'avions pas donné d'heure
nous n'avions pas dit:
d'accord on se verra tous les quarts d'heure
ou toutes les semaines... quoi
ou une fois par mois.
On est dans l'ensemble pas très pressés...
d'arriver au bout.
Et somme toute on est assez doués
pour foutre le bordel.
En tout cas on est contents
Et la Redaction vient vous dire:
On vous souhaite un bon lundi!

Ndlr: "Soir d'élections, Soir sans érection".

vendredi 12 mars 2010

"Si je devais me batte pour quelque chose, ce serait la poésie"

Le bar du coin

Vivre dans un pays désert,
Marcher à l'ombre de la paresse,
Ignorer les tourments du jour
Et manger l'ivresse du temps
A s'en faire péter la rate!

Naviguer sur des eaux vives
Dans des navires qui prennent l'eau,
Et garder les pieds bien au sec
Par une magie supérieure.

Examiner le froid soleil
Qui s'abat sur l'automne de mon âge,
Et lui dire au nez des chansons
Qui donnent chaud dans les chaumières.
Et qui font rire.

J'aimerais habiter un royaume,
Une époque, une saison,
Où l'herbe est rouge et les hommes sont gris,
Et qu'ils jettent dans leurs champs,
Des pastilles de couleur.

"Amidon à foie jaune", j'ai envie de dire ça!
"Attitude éberluée" mais aussi..."mon petit noir, je t'aime!'"...
Toi l'enfant.. toi la crème... la poudre de mes années...

Voir et entendre le virage de la tourterelle
A deux pas de mes yeux.
J'ai peur de l'absence que tu nous laisses Monde dans nos questionnements...
Dans nos peurs,
dans nos pénombres,
dans nos tourments...

Des Babioles... Et des babioles...
Quelle richesse ont les mots?
Me direz-vous
Me dîtes vous
encore
La Richesse du temps
La Richesse de nos songes
La richesse de nos rêves
Celle qui n'est pas du sou
Ni de la misère
Celle de Nous, lumières!

Bien. ... Alors...
Tout est dit?
Nous reverrons nous demain?...
J'aimerais bien prendre un verre
A notre santé, au bar du coin!

Ndlr: "Gnagnagna... ça faisait longtemps hein?!
Même pas morts!"