LA UNE DU MAT

LE JOURNAL DE CE QUI S'ÉCRIT DANS LE MONDE A LA PREMIÈRE HEURE - HEBDOMADAIRE

dimanche 14 mars 2010

Et au fait, le thème de la poésie

Des fois que vous auriez la flemme...

Grosse fatigue

A vos marques...
Une semaine!

2 commentaires:

  1. La pesanteur m'anéantit,
    qu'il est loin mon premier cri,
    Le sol est si bas et le temps me fuit,
    Ne plus penser et attendre...
    Mon corps en demi-lune, je suis si las,
    Plié juste ce qu'il faut, balançant ça et là,
    J'ai arrêté de voir et d'entendre,
    Paupières mi-closes dans un présent incertain...
    Ce monde me tue, je ne comprends pas,
    la vie m'est incompréhensible je crois.


    Les cris sont loin et moi j'oublie
    Les peines et les peurs sont parties,
    Après avoir creusé ma peau en de profonds plis..
    Ne reste de tout ça qu'un amas de sentiments
    Qui m'ont poursuivis, tout le temps...
    Qu'emporter avec moi, à part les doux moments
    Qui nous rendent heureux, tout simplement?
    Et si je laissais tout, sans rien, sans moi,
    Pour n'être que nu de tout ça?



    Je suis las, je suis vieux,
    Ma vie a été longue, assez longue je crois,
    Et moi dans tout ça, j'ai tant reçu et tout donné,
    Une vie c'est rien mais c'est tout,
    Et moi, je suis si fatigué...
    Je ne sais plus d'où je viens,
    tout cela est bien trop loin,
    Aujourd'hui est ailleurs, demain est abstrait,
    Une impression de souffle flou,
    Avec juste une dernière envie,
    Et si je fermais les yeux...




    Maille

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  2. Usé, épuisé éreinté
    le tumulte de cette société
    ne fait qu'attiser l'envie
    de modeler mon oreiller

    Médiocrité ambiante
    médiatique politique ou climatique
    manière impressionnante
    d'ensuquer sans mimique

    ma pauvre carcasse d'endormi
    qui sur la joue laisse apparaitre
    encore tout chaud le pli
    du drap du douillet nid

    ronpiche ronpiche (le scieur de Z)

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