La pesanteur m'anéantit, qu'il est loin mon premier cri, Le sol est si bas et le temps me fuit, Ne plus penser et attendre... Mon corps en demi-lune, je suis si las, Plié juste ce qu'il faut, balançant ça et là, J'ai arrêté de voir et d'entendre, Paupières mi-closes dans un présent incertain... Ce monde me tue, je ne comprends pas, la vie m'est incompréhensible je crois.
Les cris sont loin et moi j'oublie Les peines et les peurs sont parties, Après avoir creusé ma peau en de profonds plis.. Ne reste de tout ça qu'un amas de sentiments Qui m'ont poursuivis, tout le temps... Qu'emporter avec moi, à part les doux moments Qui nous rendent heureux, tout simplement? Et si je laissais tout, sans rien, sans moi, Pour n'être que nu de tout ça?
Je suis las, je suis vieux, Ma vie a été longue, assez longue je crois, Et moi dans tout ça, j'ai tant reçu et tout donné, Une vie c'est rien mais c'est tout, Et moi, je suis si fatigué... Je ne sais plus d'où je viens, tout cela est bien trop loin, Aujourd'hui est ailleurs, demain est abstrait, Une impression de souffle flou, Avec juste une dernière envie, Et si je fermais les yeux...
La pesanteur m'anéantit,
RépondreSupprimerqu'il est loin mon premier cri,
Le sol est si bas et le temps me fuit,
Ne plus penser et attendre...
Mon corps en demi-lune, je suis si las,
Plié juste ce qu'il faut, balançant ça et là,
J'ai arrêté de voir et d'entendre,
Paupières mi-closes dans un présent incertain...
Ce monde me tue, je ne comprends pas,
la vie m'est incompréhensible je crois.
Les cris sont loin et moi j'oublie
Les peines et les peurs sont parties,
Après avoir creusé ma peau en de profonds plis..
Ne reste de tout ça qu'un amas de sentiments
Qui m'ont poursuivis, tout le temps...
Qu'emporter avec moi, à part les doux moments
Qui nous rendent heureux, tout simplement?
Et si je laissais tout, sans rien, sans moi,
Pour n'être que nu de tout ça?
Je suis las, je suis vieux,
Ma vie a été longue, assez longue je crois,
Et moi dans tout ça, j'ai tant reçu et tout donné,
Une vie c'est rien mais c'est tout,
Et moi, je suis si fatigué...
Je ne sais plus d'où je viens,
tout cela est bien trop loin,
Aujourd'hui est ailleurs, demain est abstrait,
Une impression de souffle flou,
Avec juste une dernière envie,
Et si je fermais les yeux...
Maille
Usé, épuisé éreinté
RépondreSupprimerle tumulte de cette société
ne fait qu'attiser l'envie
de modeler mon oreiller
Médiocrité ambiante
médiatique politique ou climatique
manière impressionnante
d'ensuquer sans mimique
ma pauvre carcasse d'endormi
qui sur la joue laisse apparaitre
encore tout chaud le pli
du drap du douillet nid
ronpiche ronpiche (le scieur de Z)