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LE JOURNAL DE CE QUI S'ÉCRIT DANS LE MONDE A LA PREMIÈRE HEURE - HEBDOMADAIRE

samedi 11 avril 2009

LA CRISE...UN FILON QUI RAPPORTE

Il faut le dire: avec la crise," ma petite entreprise... ne connait pas la crise."
Vous allez rire, mais regardez bien..
Le mot est partout et l'argent le suit de peu. "En temps de crise, savourez les valeurs sûres" Tel est le slogan affiché par les cafétérias casino pour vanter leur formule "plat unique pour estomac de moineau et papilles peu exigeantes à 5, 50 euros, sel en surdose"
Ou encore ces innombrables publicités qui nous inondent depuis la déprime de l'économie et qui veulent nous inquiéter, puis nous rassurer, parfois nous faire rêver, en tout cas, à tous les coups, nous faire sortir le porte monnaie.
Ou encore de la farandole d'émissions, d'articles, de débats stériles et autres tapages que ça engendre. Approximation de sens et brouillage de pistes...
Parlons enfin du succès de nouvelles sciences, neuroéconomie et autre fouillage de nos cellules grises, destinées à nous rendre encore plus esclaves du marché en décriptant nos comportements de machines à acheter.
Alors je dis, c'est formidable! la crise, c'est formidable! Encore un produit que le capitalisme use pour se régénérer. Un système qui se nourrit même de ses déchets, qui va en créer de plus gros et qui les utilisera à nouveau.. et rebelote
Prêtons aux riches, prêtons aux banquiers, prêtons au monde, prêtons, prêtons... pour que le système engendre sa publicité. Il n'y a qu'à voir les campagnes de publicité télévisées engagées par toutes les banques au plus bas de leur économie, avec les quelques argents du contribuables destinés à soutenir la santé des PME et relancer le crédit.
Rappelons nous qu'aux accords de Bretton Woods de 1944, on inonde le monde de liquidités dans le but d'éviter les grandes crises monétaires. J'entends dire que nous arroserons de nouveau de quelques milliers de milliards de dollars nos économies modernes... Je n'arrive même pas à en écrire toutes les lettres sans me concentrer...
Tirerons nous les leçons des échecs de nos passés ou sommes nous définitivement condamnés à fonctionner en cycles?
Dois je rappeler que le capitalisme, ça aussi, c'est une affaire de cycles?
Il a encore de bons vieux jours devant lui, l'ogre à déchetterie; lui, il ne craint pas l'obésité et fait de l'anorexie, ses plus belles tartines!
Vive la crise!

2 commentaires:

  1. G20 et l'ogre capitaliste n'ont aucune réelle volonté de changer les choses! Apparemment un système plein d'imagination à vendre et a engraisser les grands pontes mais assez pauvre à proposer une alternative aux petits prolos.

    dada l'coco

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  2. j'aurais pas dit mieux... qui sont les dindons de la farce, comme d'habitude, hein? hein?
    NOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOUS AH AH
    maille qui m'aille

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